"Il est regrettable que les autorités françaises, qui ont été autrefois avec notre pays l'un des initiateurs de la détente politico-militaire en Europe, prolongent avec leurs actions l'agonie du régime nazi de Kiev", affirme la résolution russe.
Selon Moscou, un bâtiment à Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, aurait été la cible d'une frappe russe le 17 janvier, entraînant la mort de 60 combattants, majoritairement français, et 20 blessés. Parallèlement, SOS Donbass, une association française pro-russe, a publié une liste de 13 "mercenaires français" présumés présents à Kharkiv lors de l'attaque, et une autre liste circulerait sur Telegram.
La France avait réagi promptement, rejetant ces allégations comme une "nouvelle manipulation grossière russe. Le Quai d'Orsay a souligné que la France n'avait pas "de mercenaires, ni en Ukraine, ni ailleurs".
Par ailleurs, l'ambassadeur français à Moscou a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères, où il lui a été reproché "l'implication croissante de Paris dans le conflit en Ukraine".
Ces accusations interviennent dans un contexte où la France intensifie son soutien à l'Ukraine, notamment par des promesses de livraisons d'armements et un projet d'accord de sécurité avec Kiev, dans le cadre d'une visite prévue du Président français Emmanuel Macron à Kiev.
Le conflit en Ukraine a attiré de nombreux volontaires étrangers, y compris des Français. Fin 2023, une source sécuritaire, citée par Europe 1, estimait à moins de 50 le nombre de combattants français en Ukraine, majoritairement issus de mouvements d'extrême droite ou ultra-droite.
La situation actuelle témoigne de la tension croissante dans les relations franco-russes, exacerbée par les enjeux de désinformation et les accusations mutuelles.
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